Christian Droulers

Agile and flexible programmer

J’entre dans un bar

J’entre dans un bar. Suivi de mon ami Max. Il est toujours derrière moi lui. Rentre ensuite Gab, toujours prêt à sauter sur le plancher de danse avec les filles. Je ne l’ai jamais vu se tanner. Je marche directement au bar. J’ai besoin d’une bière. Max me l’offre et on boit à la santé d’une bonne soirée dans un nouveau club. Je n’avais jamais entendu parler de cette place. “Empire of unity” que ça s’appelle. C’est beau. C’est propre. C’est calme pour l’instant. Je regarde les gens. Je m’émerveille chaque fois à quel point les femmes peuvent me faire sourire. Ou me donner envie de vomir. Max me donne un coup de coude. Il me pointe une jeune fille qui danse doucement sur un gros haut‒parleur. Je regarde.

‒ Sexy en criss la fille hein? dit‒il.

‒ Ouais… réponds‒je sans trop d’émotions.

“J’vais probablement passer la soirée à entendre ça, comme d’habitude” Pense‒je. Mais je me dis qu’en buvant de la bière, ça va passer plus facilement. Je m’en prend une deuxième. La barmaid me sourit, elle me demande si j’suis un habitué. Je trouve ça louche, une barmaid qui jase un gars sérieux qui sourit même pas. J’lui dit que non, c’est la première fois et que j’avais même jamais entendu parler de cet endroit. Elle me demande si j’apprécie. J’essaie même pas de lui passer une ligne plate pour la complimenter, j’dis que la bière va aider. Elle rit. Je la trouve conne. Je cale ma bière et j’en reprend une autre en tippant bien la serveuse pour ensuite rejoindre Max qui s’est trouvé une bonne table proche de la piste de danse. Gab nous rejoint, déjà essoufflé.

‒ Come on les gars. Les filles sont supers! Elles sont belles, sexy et pas trop habillées! J’ai déjà dansé avec un couple de filles qui se collaient juste assez à mon goût.

‒ Deux autres bières pis j’arrive, dis‒je.

Je regarde sur la piste quelques fois quand Max me cogne le bras. J’espère que la soirée va se terminer par un bon dodo. Une heure plus tard, j’suis sur la piste, légèrement gêné, mais sentant l’alcool qui me détend un peu. La place s’est remplit en quelques minutes passé minuit. Tout le monde est collé contre moi. J’aime pas ça. Trop de monde. J’peux pas bouger comme je veux. J’peux pas prendre la place que j’ai besoin, j’peux pas marcher vers les filles avec qui je veux danser. J’peux pas… j’peux pas… Je pars, je monte les marches. J’émerge sur la terrasse. Plein de monde. Tout le monde veut prendre de l’air. J’vais dans un coin et j’m’asseois. Intérieurement, j’espère qu’une fille vienne s’asseoir à côté de moi et commence à me parler anodinement juste comme ça. Mais ça vient pas. Je retourne rejoindre Max et Gab qui se sont trouvés des filles et qui semblent ne pas vouloir être dérangés. Je retourne au bar.

‒ 4 shooters de Vodka s’te‒plait. dis‒je à la barmaid stupide.

‒ Comme tu veux mon beau, qu’elle me répond.

“J’pas à toi…” pense‒je. J’suis tanné. Je bois mes deux shooters, j’en amène un à chacun de mes chums et j’essaie de me remettre dedans. 15 minutes plus tard, ça commence. J’ai fille après fille qui se colle sur moi. Qui danse près de moi. Mais elle ne font jamais de move. Elles semblent toutes attendre que je fasse quelque chose. Que je dise le mot magique pour qu’elle se laisse aller complètement. On m’a jamais dit c’était quoi ce mot là. Et la tour Eiffel dans mon pantalon essaie de me le crier mais vu qu’elle a pas de corde vocale, Ça marche pas du tout. Ça fait trois qui danse pis qui parte après. J’vais m’essayer. Une fille m’accroche le dos. J’me tasse un peu, me disant que je suis dans le chemin, mais elle se recolle un peu plus doucement. Se frottant un peu de haut en bas. C’est ma chance. J’me tourne. Mets ma main un peu sur sa hanche, un peu sur son abdomen. Et on danse comme ça un peu. Elle se colle, me prends dans ses bras même si je suis derrière elle. Elle me lance ses cheveux dans le visage. Je sens mon coeur pomper dans mon pantalon et je sais qu’elle le sent aussi. Ma main coure un peu plus. Mes hanches se déhanchent soudainement. Je penche ma tête pour souffler dans son coup pendant que ma main parcours son côté. Je lui dit “J’aime danser avec toi”.

À ce moment, elle fait quelque chose que je n’ai jamais vécu. Elle se retourne, passe une de ses jambes entre les miennes et m’agrippe fermement la poitrine. “Moi aussi” dit‒elle en me regardant droit dans les yeux avec un sourire malicieux. On continue comme ça pendant quelques dizaine de minutes. À se coller, à danser à doucement découvrir les parties dévoilées de nos corps. Je n’en peux plus, je lui dis que je vais me prendre quelque chose à boire. Elle m’offre un scotch, chez elle. Je la suis.

On marche quelques minutes et elle monte les marches d’un ancien bâtiment. Chez elle, c’est spécial. C’est qu’une grande pièce gigantesque qui contient un lit, un comptoir, un réfrigérateur et un minuscule pièce faisant office de salle de bain. J’ai à peine le temps d’admirer la beauté de son studio qu’elle m’arrache ma chemise. Je ne me plains pas vraiment. J’aime ce qui m’arrive. Pour une fois. Ça a marché. Je suis debout, sans chemise et elle est devant moi à me regarder. On en bouge même pas. Est‒ce que c’est au ralenti? “Est‒ce que c’est moi qui devrait faire quelque chose encore? Toujours moi, n’est‒ce…” J’ai pas le temps de finir ma pensée, elle vient de m’enlever ma ceinture et défaire mon bouton de jean. Je me sens nu dans une gigantesque pièce cimentée. Je n’aime soudainement plus ça. Quand elle se relève en caressant mon torse d’une main et en m’empoignant une fesse de l’autre, je l’embrasse à pleine bouche. Il y a si longtemps que j’ai goûté à une femme. Il y a si longtemps que j’ai sentit la peau d’une femme frotter la mienne. J’aime ça. Je la prend dans mes bras, je la soulève de ma force, comme si elle n’était qu’un objet entre mes mains. Je marche vers le lit. Je la jette dessus. Elle me regarde avec le même regard malicieux que la première fois que j’ai vu ses yeux. Elle retire sa camisole. J’embarque sur le lit après avoir laissé tomber mes culottes par terre. Je tire doucement sur sa jupe, dévoilant ses sous‒vêtements de dentelles noires. J’aime ce que je vois. Ses superbes jambes étalées dans sa douillette blanche. Ses seins débordant de son soutien gorge excitant. Je voyais dans ses yeux qu’elle aimait aussi ce qu’elle voyait. Je voyais ses yeux monter de haut en bas, s’arrêtant surtout sur le bas. Je m’approche d’elle, caressant l’intérieur de ses cuisses de mes hanches, m’approchant doucement. Je pose mes lèvres sur les siennes, laissant nos langues danser ensemble dans un endroit plaisant. Ma main passe derrière elle pour libérer ses seins de l’emprise de son soutien‒gorge. Elle expire. Je la sens vibrer de plaisir déjà. J’admire sa forte poitrine. Je la caresse de mon visage tout en laissant mes lèvres cajoler sa peau. Ses mains passent dans mon dos, ses ongles laissant des traces profondes. J’aime ça. Je recule légèrement et pose mes mains sur ses hanches pour tirer rapidement son sous‒vêtement vers la liberté du plancher de ciment froid. Ma langue n’attendait rien d’autre que de s’engouffrer dans cet antre de bonheur qu’est son entrejambe. Elle se laisse aller autant que ma langue. Elle crie, elle se débat légèrement, ses mains sur ma tête, son corps s’arcant de haut en bas. Sa respiration s’accélère. Elle crie de plus en plus fort. Je sens son excitation à travers mon propre corps. Ses jambes se resserrent. Elle approche. Je dépose mes mains sur ses seins, les tâtant doucement, titillant ses mamelons du bout des doigts, ressentant l’excitation que je lui procure à travers sa poitrine. Je remonte mon corps entier en laissant ma langue glisser le long de son corps, lui apportant un petit goût d’elle‒même en plaquant ma bouche contre la sienne. Je n’en peux plus moi non plus. Je connecte mon corps au sien. J’entre dans un havre du paradis. Son corps est tendu de haut en bas. Son visage est crispé de plaisir, ses yeux me fixe droit dans l’esprit j’ai l’impression. Je me rapproche d’elle tout en allant et venant en elle. Je sens sa respiration se synchroniser avec la mienne. Je sens son corps se connecter de plus en plus au mien. Je me remonte, mettant mon poids sur mes bras avant, la dominant. Elle me grafigne le torse de haut en bas pour ensuite se caresser le ventre, puis les seins. J’en fais de même, elle adore quand je la touche de toute ma hauteur pour ensuite passer mes mains sur mon torse, me touchant doucement. Elle se mord la lèvre. je sais qu’elle n’en peux plus. Mais je sais qu’elle ne veut pas non plus que ça finisse. Je continue, toujours en l’admirant, en voyant ses seins rebondir avec mes mouvements. Après quelques minutes, elle me pousse de côté et je me retrouve sur le dos. Elle me chevauche de tout son corps. Elle m’empoigne solidement le torse comme pour s’empêcher de tomber alors que ses mouvements deviennent de plus en plus intense. Je tente de tenir le coup, la tension monte sans arrêt. Elle est tellement excitante. J’empoigne ses fesses si tendre en laissant des gémissements sortir d’entre mes lèvres. Je remonte mon torse vers elle pour laisser ses deux seins caresser mon visage rapidement. Pour sentir son souffle rapide dans mes cheveux. Pour sentir son doux entrejambe caresser mon ventre. Je me lève et la plaque contre le mur, toujours en elle. Elle resserre ses jambes autour de mes hanches pendant que je vais et je viens en elle. Je m’appuie fortement contre le mur pour avoir une meilleure prise et je l’entend gémir de plaisir. Je sens son corps se contracter de nouveau.

‒ Descend‒moi, dit‒elle.

Je la remets sur ses pieds et elle se retourne et se penche.

‒ Prend‒moi! dit‒elle dans un souffle excité.

Je reprend d’où j’ai arrêté. Je m’insère en elle et tout de suite, je reconnais cet intérieur magique. Je me sens l’entrejambe au meilleur endroit imaginable. Je m’agrippe à ses hanches pour me stabiliser dans mon aller‒retour rapide et furieux. À chaque coup, je l’entend gémir, je l’entend émettre un petit cri qui ne fait que m’exciter plus chaque fois que je l’entend. Je la vois gratter contre le mur, tentant du mieux qu’elle peut de survivre à un assaut de la sorte. Je la vois se caresser les seins, puis le ventre, puis le bas‒ventre pour enfin toucher à l’endroit de notre connexion. Je n’en peux plus moi non plus. Mes jambes sont mortes. Je n’ai plus d’énergie. De nouveau, Je la soulève sans briser notre position. Je descend doucement sur le lit en la déposant, étalée sur le ventre sous moi. Je passe une main sous son aisselle pour rejoindre sa poitrine généreuse pour la caresser tandis que mon autre main glisse le long de son oblique pour rejoindre ses douces lèvres. Elle aime ça, encore et toujours. Je continue d’aller et venir en elle tout en la caressant à deux endroits parfaits. J’accélère le rythme avec les dernières de mes forces. Je la sens respirer de plus en plus vite. Je me mords la lèvre. Je n’en peux plus. Je donne toutes mes forces dans les quelques derniers coups. J’arrête, je laisse tout aller, je l’entend crier du plus fort qu’elle peut. Je sens son énergie la quitter, je la sens se détendre alors que tout mes forces se déplace vers l’évacuation de ma passion. J’avais oublié comme il était plaisant à chaque coup que mes organes donne de crier gravement mon plaisir. Je gémis doucement jusqu’au dernier spasme. Elle réagissait à chacun de mes spasmes. Même après que ce fut terminé et que nous étions moi au‒dessus d’elle en train de tenter de reprendre des forces. Je me réveille ainsi. Moi par‒dessus elle. Elle dormait encore…

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